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Apprendre à skier quand on est adulte

jeudi, février 16, 2017

Skier sur le tard 

Cela fait trois 3 ans que je vais au skier. Je suis devenue une championne du traquage des promotions et bons plans, je vous en parlerai dans un prochain article. Aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'autre chose. Avec le titre vous avez certainement compris ma particularité: j'apprends à skier à l'adulte. Je suis une débutante en ski. Et au fur et à mesure de mes séjours au ski, j'ai remarqué plusieurs choses pour apprendre plus sereinement.
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Weekend ski à Luz Ardiden

mardi, janvier 24, 2017

Skier à deux pas du Parc National des Pyrénées

3 ans que je vois la neige chaque hiver. 3 ans que je pars dans une station des Pyrénées le temps d'un weekend ski. Pour cette 3ème expérience à la montagne, nous nous sommes rendus à Luz-Ardiden. Le choix de la station a été orienté par l'achat des forfaits cet été. Oui, à peine rentrée de randonnée sur le GR10, voilà qu'en août je pense déjà aux sommets enneigés. Direction la station Luz-Ardiden dans les Hautes-Pyrénées le temps d'un weekend.
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Les bains de Saint Thomas

samedi, septembre 24, 2016

Eaux chaudes et Pyrénées 

En vacances dans les Pyrénées Orientales, où c'est loin d'être l'automne au niveau des températures, il y a une activité de je voulais plus que tout: aller me baigner dans les sources d'eaux chaudes. Après plusieurs recherches sur interner, j'ai décidé d'aller aux Bains de Saint-Thomas, à côté de Frontpédrouse à 1150m d'altitude dans le Confluent.
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GR 10: des Lacs d'Ayous à aux cabanes des Cézy

lundi, novembre 02, 2015

Du pont de Bious à la Mine de cuivre


Nous voilà le matin de notre troisième jour à la cabane du Col long d'Ayous avec comme voisin le Pic du Midi d'Ossau. Ce beau paysage ne sera malheureusement pas de la partie pour cette randonnée sur le GR10 (mais nous reviendrons sûrement). 

Départ La cabane du Col Long d'Ayous

Le matin au petit soleil, nous petit-déjeunons et nous rangeons notre tente alors qu'il fait un peu froid. Et nous partons en direction du Lac Bious-Artigues en passant d'abords par un peu de forêt et ensuite la plaine de la plaine. Halte au pont de Bious, pour faire notre vaisselle. L'eau est gelée mais les températures remontent doucement et le soleil aussi. Une belle journée s'annonce.



Après le pont de Bious, nous sortons rapidement du Parc National des Pyrénéens. Et là, nous faisons un second petit déjeuner en trouvant plein de framboises. La cueillette est autorisé seulement d'un côté du chemin, celui n'appartenant pas au parc. C'est fou comme un truc si petit, comme les framboises et fraises sauvages, est puissant en goût! C'est vraiment un plaisir à chaque bouchée. 


La piste jusqu'à lac est très facile puisqu'il est carrossable. C'est un chemin très emprunté. Nous arrivons au lac très rapidement et décidons de faire une petite pause pour profiter de la vue. 
Il est possible de se restaurer à la cabane du loueur de cheval et à l'entrée du parking. Il y a également un louer de canoé si vous souhaitez explorer le clac. Sachez aussi qu'il y a une zone de bivouac autorisée, c'est toujours bon à savoir pour les marcheurs. 

Ensuite nous repartons pour Gabas avec la perspective de faire un peu repas au restaurant. La descente se faite en partie sur la route en lacets et quelques raccourcis pour aller un peu plus vite. Ce n'est pas vraiment la partie la plus fascinante du voyage, mais elle repose un peu les pieds car la route est plate. 


Arrivés à Gabas nous recherchons un restaurant pour manger. Pas de problème, il y en a plusieurs dans la ville. Nous jetons notre dévolu sur le café restaurant Pierre Vignau.
La décoration est un peu cliché montagne, l'ambiance est familiale et détendu, et le menu est excellent. Nous avons pris notre temps pour profiter. Il y a des points forts sur l'entrée et le plat, mais niveau dessert la quantité diminue un peu. Pas vraiment grave car nous avons déjà très bien mangé. Nous avons même pu nous ravitailler en eau potable directement au restaurant.

Repas au restaurant à Gabas + eau potable

En début d'après-midi après avoir bien mangé, nous repartons revigorés vers notre destination du soir: l'ancienne mine de cuivres sur de la hourquette d'Arre. Entre Gabas et Gourette, il faut normalement 9h de marche. Comme nous partons seulement l'après-midi pour cette destination, il est plus prudent de nous arrêter en chemin. Et à la mine de cuivre, il y a une cabane pour dormir. C'est donc le lieu idéal pour nous ce soir.


Départ du restaurant pour rejoindre la Centrale de Gabas par la route et une petite partie de chemin. Puis une fois arrivés à la centrale, on poursuit notre chemin en franchissant le pont du gave de Brousset et marchant dans la forêt de Piet. Cette partie là nous a fortement ralenti à cause des pluies de la vielle. Le terrain était très boueux, on s'enfonçait à chaque pas. Nous avons mis le double de temps prévu. 
Puis nous arrivons sur un chemin pierreux qui nous libère enfin de la boue. Il faut ensuite prendre à l'embranchement dans la forêt pour se diriger rapidement vers la corniche des Alhas. 



Le paysage de la corniche est vraiment magnifique et impressionnant. Il ne faut pas avoir le vertige. Pas vraiment le temps d'en profiter si on veut atteindre la cabane de la mine de cuivre avant la nuit.

La corniche n'est pas très longue à parcourir, nous arrivons très vite à la cascade du pont de Soussouséou, puis au carrefour. Retour à des paysages de forêt pour une ascension qui s'annonce éreintante.
Après le carrefour, nous passons par une petite plaine avant de monter en lacet le flanc de Cézy. Le chemin est très accidenté avec beaucoup de grosse pierre comme des grandes marches d'escalier cassées. Après une quinzaine de lacets raides, nous arrivons dans une clairière où nous rencontrons d'autres marcheurs qui eux reviennent justement de la mine de cuivre. Il nous annonce qu'il nous reste un peu plus d'une heure pour atteindre notre but mais que le chemin est encore plus raide.



Pas de temps à perdre, nous partons pour une série de 14 lacets vraiment très raides. Quand on est chargé d'un gros sac, c'est très essoufflant. Après les lacets, nous arrivons à la falaise de la Tume, le chemin continue de monter légèrement mais on se retrouve rapidement dans un plateau au dessus de la vallée d'Artouste. On voit très bien le pic de la sagette et les nombreuses remontées mécaniques, preuve de la station de ski. Mais nous n'apercevons pas le train historique d'Artouste. Cela nous donne envie de revenir ici pour l'hiver.  


Le chemin de l'ancienne mine de cuivre est plat et dégagé. Il n'y aucune place pour bivouac, c'est pourquoi il est mieux d'atteindre la mine et les cabanes des Cézy. 
En fait, il n'y a qu'une seule cabane pour les randonneurs. L'autre maison au loin vers l'entrée de la mine est en fait une location pour les bergers. Nous avons d'ailleurs rencontré le couple de berger qui loue les lieux pour la saison. Ils élèvent de vaches, des moutons et des chèvres. Ils nous racontaient un peu leur vie, comment ils faisaient pour se ravitailler et autre. Leur cabane est assez bien équipé, il y a même l'eau potable avec un robinet et l'électricité. Il nous indique la source d'eau potable vers la bergerie, mais ils se proposent pour remplir nos bouteilles à leur évier dans leur maison.

 Bivouac et eau à la mine de cuivre, aux cabanes des Cézy

Nous repartons en direction de la cabane des randonneurs avant que l'averse n'arrive. La cabane a été reconstruite il y a quelques années. Elle est assez basse - attention à la tête - et assez bien isolée.  Il y a un partie pour les repas et une autre avec un matelas en bois pour dormir. Il y aussi des matelas en mousse. 
Nous avons donc dormi ici bien au chaud à l'abri de la pluie.


Et se retrouve bientôt pour la suite de notre périple sur le GR 10et sous la pluie!

Et vous, avez-vous déjà randonné? 
  Cia 

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GR10: d'Etsaut au Parc National des Pyrénées

lundi, octobre 26, 2015


d'Etsaut à la cabane de la Baigt-de-Saint-Cours


Pour nos vacances d'été, cette année nous sommes retournés sur le GR10 avec M.Cia pour continuer notre découverte de ce célèbre chemin de grande randonnée. L'an dernier, nous avions été subjugué par les paysages et les rencontres faites, du coup nous avions très envie d'y retourner. Nous n'avions que 4 à 5 jours de disponible, il fallait donc choisir un chemin court, facile d'accès avec des arrêts de bus proche, et des solutions de replis. J'ai donc jeté mon dévolu sur le tronçon du GR10 entre Etsaut et Gourette, surtout pour le pic du Midi de la vallée d'Ossau.

Commençons donc notre voyage. Pour arriver à Etsaut, il nous a fallait presque une journée entière entre train et car. Au départ de Bordeaux, nous ne pouvions par arriver avant 15h38 à Etsaut. La prise en compte des temps de trajets d'arrivée et des points d'accès est très important quand on planifie une randonnée, on en reparlera dans un article. 
Le but de notre première jour était donc d'arriver à Etsaut et de nous avancer au maximum sur le GR10. Sur ma feuille de route, nous vision la cabane de la Baigt-de-Saint-Cours qui marque l'entrée du Parc National des Pyrénéens dans cette vallée. 3h de marche était indiqué sur le topo-guide. Comme l'an dernier, nous respections relativement les temps indiqué dans le livre,  j'avais construit notre nouveau parcours en fonction de ça. Grave erreur car on n'est jamais à l'abri d'un problème. Nous avions réussi à faire des sacs moins lourde - presque en autonomie pour les repas - mais ce sont mes chaussures qui nous ont perdus. 


Bon départ d'Etsaut, un petit village de vallée avec une place principale, quelques rues et quelques commerce. Il y a un grand point d'eau au centre du village pour se ravitailler et des commences pour se restaurer.  Pour rejoindre la première étape de notre voyage, le chemin de la Mâture, il faut suivre la route. En sortant du village, il y a un grand espace de picnic avec des tables, je suis sûr qu'on peut bivouaquer ici, le terrain y a l'air propice. 

Il ne faut pas beaucoup de temps pour rejoindre le chemin de la Mâture qui est un lieu assez fréquenter. C'est le lieu où nous avons croiser le plus de monde. Ce chemin est en partie creusé dans la paroi rocheuse. Observer bien la paroi et ses courbes qui sont les preuves du travail titanesque qu'il a fallu fournir pour saigner la montagne - et cela afin de transporter des troncs d'arbre. le chemin domine le fort de Portaler et offre de beaux panoramas sur les Gorges de l'Enfer de la vallée de Sescouée). C'est une voie étonnante pour le voyageur mais aussi fatigante. Ce chemin n'est pas d'une très grande difficulté mais il est en montée constante, du coup, il faut produire un effet très régulier. De plus, le terrain n'est pas plat ce qui maltraite les articulations et ce qui a eut un effet désastreux sur mes pieds. Nouvelles chaussures, pas de pansements anti-frottement + Chemin de la Mâture = pieds en compote pour Cécilia, et incidence sur tout le reste du voyage (ça aussi on en reparlera car cette année, je ne m'étais pas assez bien préparée pour le GR10).





Nous avons parcouru le chemin avec nos sacs à dos chargés à bloc et sous une chaleur de plomb. Cet endroit est magnifique, mais je n'ai pris aucun plaisir à le traverser, surtout que nous avion l'impératif de la tombée de la nuit pour trouver un endroit afin de bivouaquer.
 
Sortis du chemin, nous arrivons dans une partie boisée qui continue de montée jusqu'aux Granges. A cet embranchement, il est possible de retourner vers Etsaut via le col d'Arras ou de continuer sur le GR 10. Nous avions continuer jusqu'à l'embranchement du pont des Trungas, qui était utilisé autrefois pour transporter les troncs d'arbres d'une rive à l'autre de la vallée. Cette partie est très facile, on avance vite car elle est relativement plate. 




Pause à l'embranchement du pont des Trungas

Après l'embranchement, il faut monter une partie assez raide en forêt. Ensuite, nous marchons dans un sous-bois qui est très reposant car assez plat et à l'ombre. Avec les fortes chaleurs d'août, l'ombre était la bienvenue. Nous arrivons sur une partie dégagée qui commence à monter - et nous avons trouvé des mûres. A partir de ce moment, la montée sera constante jusqu'à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours. On suit le gave d'un côté ou de l'autre pour arriver à une porte de pâturage. C'est le signe que le parc national des Pyrénées n'est plus très loin. Un petit effort supplémentaire à fournir pour arriver à la cabane et notre repos bien mérité. 


A la tombée de la nuit, nous arrivons à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours, nous avons donc mis 4h30 de marche pour arriver ici au départ d'Etsaut. C'est plus que décrit dans le guide, mais il faut savoir avancer en fonction de ses capacités, en plus je m'arrête toutes les 5 minutes pour prendre des photos. 

Repas et nuit à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours

La cabane est en bonne état, assez bien entretenu même s'il y avait quelques déchets. C'est la plus spacieuse dans laquelle nous avons dormi cet été. Elle est composée d'une pièce unique avec une table et des bancs, un espace pour poser ses matelas et également d'un étage avec de vieux matelas. Nous avons dormi à l'étage car un autre couple occupé le bas de la cabane, autant vous dire qu'il ne faut se poser de questions sur les éventuelles rencontres arachnides que vous pouvez faire. J'ai dormi en total sarcophage pour me rassurer. Mais en tout cas, j'étais très contente d'être dans une cabane en raison des orages et des pluies diluviennes de la nuit.


On se retrouve bientôt pour de nouvelles étapes sur le GR 10 

Et vous, allez-vous à la montagne l'été? Où passez-vous vos vacances?
  Cia
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GR10: de Luz-Saint-Sauveur à Cauterets

mercredi, juillet 29, 2015

De Luz-Saint-Sauveur à Cauterets 

L'année dernière, j'ai passé mes vacances d'été sur le GR 10 avec M.Cia. Nous souhaitons faire la grande boucle Luz-Cauteret-Garvarnie et hop retour à Luz. Aujourd'hui, je vais vous présenter la première étape de ce périple: la section du GR 10 entre Luz Saint-Saveur et Cauterets. Nous l'avons réalisé sur deux jours, enfin 1 journée et quelques heures puisque nous étions arrivés à Luz vers 17h.

En effet, rejoindre le GR 10 pour les étapes de montagne est toujours quelque chose de problématique. Il faut toujours compter une bonne journée de voyage. Les trains étant trop chers à l'époque du voyage - pensez à réserver vraiment à l'avance pour des tarifs attractifs - nous avions opté pour un co-voiturage. Celui-ci nous dépassait seulement à Lourdes, ce qui est déjà pas mal. Mais c'est là que ça s'est gâté car il y a vraiment peu de bus pour se rendre à Luz et nous n'étions pas arrivés à temps pour la navette du matin. Il nous a fallu attendre le milieu de journée. Nous avions prévu ce trajet et nous connaissons la possibilité d'attendre quelques heures à Lourdes. C'est arrivé, c'était long car chargé d'un gros package, il n'y a pas grande chose à faire. 

Nous sommes donc arrivés en fin de journée à Luz-Saint Sauveur alors que nous étions parti vers 9h du matin de Bordeaux. Ce sont les joies du transport. Cette année, j'ai normalement tout étudié pour arriver plus tôt sur notre point de départ d'Etsaut mais nous arriverons guère plus tôt, car d'arrivée possible avant 15h40 depuis Bordeaux. La question du trajet et du transport est donc capitale à traiter avant de partir. 

Départ Luz-Saint-Sauveur vers Cauterets par le Col de Riou.

Arrivés à Luz-Saint Sauveur, nous avons décidés de marcher un peu en direction de Cauterets, une à deux heures, cela serait déjà ça de gagner sur cette grande étape. Nous ne le savions pas encore mais nous avions bien fait de prendre cette décision de marcher. 

Nous sommes donc partis de Luz-Saint pour rejoindre Cauterets par le Col de Riou. Nous avons marché pour atteindre le village de Sasis, puis celui de Sazos et enfin le magnifique village de Grust. Les deux premiers ne sont pas sur le tracé du GR mais permettent de rejoindre Luz-Saint-Sauveur plus rapidement. Si Luz est votre point de départ et d'arrivée, je nous conseille d'utiliser cette variante car elle est plus rapide. 


Ravitaillement eau: Grust eau potable 

A Grust, nous sommes arrêtés pour prendre de l'eau - il y a plein de points d'eau potable dans la ville - et pour admirer le panorama sur la vallée de Luz. C'est vraiment magnifique. J'avais très envie de restée là mais il fallait repartir pour trouver un coin pour la nuit. 

Nous avons donc continuer quelques instants afin de trouver un endroit où planter la tente. Après Grust, le sentier serpente beaucoup en forêt. Il y a peu d'endroit où bivouaquer mais juste un peu avant où le sentier croise la route pour la station de ski, il y a quelques champs de moutons. C'est sur une voie d'accès à un champ que nous avons dormi, près d'une ancienne bergerie. Le chemin était suffisamment grand pour accueillir notre tente et pour laisser passer une voiture sur le berger venait. 

Bivouac: arrêt pour dormir un peu au-dessus de Grust dans un près d'un champ

C'est là que nous avons passé notre première nuit et nous pouvons compter de vrais moutons pour nous endormir, afin de nous pouvions surtout les entendre. Mais rien de très dérangeant.


Après un petit déjeuner de champion,  nous avons continué notre ascension vers la station Luz-Ardiden, là où nous avions prévu de déjeuner. La montée fut assez longue, nous étions encore très chargés. Le chemin serpente énormément sur le flanc de la montagne, certaines parties sur très pentues. Nous n'avons creusé aucun randonneur mais par contre, je ne compte plus le nombre de cyclistes revivant le Tour de France qui est monté à la station.

Repas :déjeuner à la station Luz-Ardiden

La vision du parking de la station sonne comme une libération. Nous avons déjeuner à l'ombre d'une remontée mécanique. Un bon repas et une petite sieste plus tard, nous voilà reparti vers le col.  La montée est raide au départ, assez lente aussi, mais le paysage est magnifique. La marche est accompagnée d'un joli son de cloche de nos chères amies les vaches. A ce stade, l'on rencontre également plus de randonneurs venus pour la journée, car la station est le point de départ de plusieurs randonnées. 



Pause: Col de Riou

Nous sommes arrivés au haut de la station pour le quatre heures. Oui nous avions déjeuner assez tard. En haut du col, les nuages nous ont rejoins alors qu'il faisait beau quelques minutes auparavant. C'est ça la montagne, le temps peut changer d'un versant à l'autre. Dommage pour nous, à cause des nuages nous n'avons pas pu bien profiter de la vue. Mais la pause, elle, était la bienvenue.



Est venue ensuite la descente vers Cauterets, et jamais je n'aurais cru que celle-ci serait aussi difficile pour moi. En effet, mes pieds et mes chevilles n'ont pas supportés cette descente. Je trouve cela plus difficile et plus traumatisant pour les articulations de descendre que de monter. Nous avons donc mis extrêmement longtemps à descendre à cause de moi et de mes pieds qui souffraient. Je compte plus les pauses qu'on a été obligé de faire. Mon objectif était d'atteindre le chalet d'Hortense pour me reposer. 





Pause et ravitaillement en eau: Chalet d'Hortense

La vue de ce chalet a sonné comme une victoire. Aujourd'hui, il s'agit d'un bar-restaurant qui accueillent principalement les randonneurs. Cet arrêt a été très revigorant. La vue sur Cauterets de la terrasse est pas mal, mais sans les chaussures et avec un bon jus de fruit, c'est le paradis. Il est également possible de faire le ravitaillement en eau au chalet. A côté des toilettes au fond de la cours, il y a un robinet d'eau potable. 

Les gérants nous ont indiqués de coins pour dormir au Cauterets et pour ralier la Raillière plus vite. Il ne faut pas passer pas le centre ville mais couper par les termes. C'est d'ailleurs au pied des thermes de Pauze-Vieux que nous avons décidé de dormir. Nous avons eu aucun problème pour dormir ici. La police est d'ailleurs passée plus fois sur la rue sans rien nous dire. Je pense qu'il est toléré que les randonneurs dorment ici.
Mais il est possible de continuer un peu plus loin sur le GR et de dormir sur la corniche, à certains moment vous avez des avancés pour le point de vue qui offre une place suffisamment grande pour planter une tente. 



Bivouac: Thermes de Pauze-Vieux à Cauterets

Nous ne sommes donc pas passés dans le centre ville de Cauterets. Dommage car le soir de notre arrivée, il y avait une fête mais nous étions très fatigués de notre journée. Malgré l'effort fut vraiment récompensé car cette étape offre de très beaux paysages. 

Et se retrouve bientôt pour la suite de notre périple sur le GR 10, avec l'étape Cauterets - La Hourquette d'Ossoue. 

Et vous, avez-vous déjà randonné? 
Autour de Cia 


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