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Parc National des Pyrénées
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GR 10: des Lacs d'Ayous à aux cabanes des Cézy

lundi, novembre 02, 2015

Du pont de Bious à la Mine de cuivre


Nous voilà le matin de notre troisième jour à la cabane du Col long d'Ayous avec comme voisin le Pic du Midi d'Ossau. Ce beau paysage ne sera malheureusement pas de la partie pour cette randonnée sur le GR10 (mais nous reviendrons sûrement). 

Départ La cabane du Col Long d'Ayous

Le matin au petit soleil, nous petit-déjeunons et nous rangeons notre tente alors qu'il fait un peu froid. Et nous partons en direction du Lac Bious-Artigues en passant d'abords par un peu de forêt et ensuite la plaine de la plaine. Halte au pont de Bious, pour faire notre vaisselle. L'eau est gelée mais les températures remontent doucement et le soleil aussi. Une belle journée s'annonce.



Après le pont de Bious, nous sortons rapidement du Parc National des Pyrénéens. Et là, nous faisons un second petit déjeuner en trouvant plein de framboises. La cueillette est autorisé seulement d'un côté du chemin, celui n'appartenant pas au parc. C'est fou comme un truc si petit, comme les framboises et fraises sauvages, est puissant en goût! C'est vraiment un plaisir à chaque bouchée. 


La piste jusqu'à lac est très facile puisqu'il est carrossable. C'est un chemin très emprunté. Nous arrivons au lac très rapidement et décidons de faire une petite pause pour profiter de la vue. 
Il est possible de se restaurer à la cabane du loueur de cheval et à l'entrée du parking. Il y a également un louer de canoé si vous souhaitez explorer le clac. Sachez aussi qu'il y a une zone de bivouac autorisée, c'est toujours bon à savoir pour les marcheurs. 

Ensuite nous repartons pour Gabas avec la perspective de faire un peu repas au restaurant. La descente se faite en partie sur la route en lacets et quelques raccourcis pour aller un peu plus vite. Ce n'est pas vraiment la partie la plus fascinante du voyage, mais elle repose un peu les pieds car la route est plate. 


Arrivés à Gabas nous recherchons un restaurant pour manger. Pas de problème, il y en a plusieurs dans la ville. Nous jetons notre dévolu sur le café restaurant Pierre Vignau.
La décoration est un peu cliché montagne, l'ambiance est familiale et détendu, et le menu est excellent. Nous avons pris notre temps pour profiter. Il y a des points forts sur l'entrée et le plat, mais niveau dessert la quantité diminue un peu. Pas vraiment grave car nous avons déjà très bien mangé. Nous avons même pu nous ravitailler en eau potable directement au restaurant.

Repas au restaurant à Gabas + eau potable

En début d'après-midi après avoir bien mangé, nous repartons revigorés vers notre destination du soir: l'ancienne mine de cuivres sur de la hourquette d'Arre. Entre Gabas et Gourette, il faut normalement 9h de marche. Comme nous partons seulement l'après-midi pour cette destination, il est plus prudent de nous arrêter en chemin. Et à la mine de cuivre, il y a une cabane pour dormir. C'est donc le lieu idéal pour nous ce soir.


Départ du restaurant pour rejoindre la Centrale de Gabas par la route et une petite partie de chemin. Puis une fois arrivés à la centrale, on poursuit notre chemin en franchissant le pont du gave de Brousset et marchant dans la forêt de Piet. Cette partie là nous a fortement ralenti à cause des pluies de la vielle. Le terrain était très boueux, on s'enfonçait à chaque pas. Nous avons mis le double de temps prévu. 
Puis nous arrivons sur un chemin pierreux qui nous libère enfin de la boue. Il faut ensuite prendre à l'embranchement dans la forêt pour se diriger rapidement vers la corniche des Alhas. 



Le paysage de la corniche est vraiment magnifique et impressionnant. Il ne faut pas avoir le vertige. Pas vraiment le temps d'en profiter si on veut atteindre la cabane de la mine de cuivre avant la nuit.

La corniche n'est pas très longue à parcourir, nous arrivons très vite à la cascade du pont de Soussouséou, puis au carrefour. Retour à des paysages de forêt pour une ascension qui s'annonce éreintante.
Après le carrefour, nous passons par une petite plaine avant de monter en lacet le flanc de Cézy. Le chemin est très accidenté avec beaucoup de grosse pierre comme des grandes marches d'escalier cassées. Après une quinzaine de lacets raides, nous arrivons dans une clairière où nous rencontrons d'autres marcheurs qui eux reviennent justement de la mine de cuivre. Il nous annonce qu'il nous reste un peu plus d'une heure pour atteindre notre but mais que le chemin est encore plus raide.



Pas de temps à perdre, nous partons pour une série de 14 lacets vraiment très raides. Quand on est chargé d'un gros sac, c'est très essoufflant. Après les lacets, nous arrivons à la falaise de la Tume, le chemin continue de monter légèrement mais on se retrouve rapidement dans un plateau au dessus de la vallée d'Artouste. On voit très bien le pic de la sagette et les nombreuses remontées mécaniques, preuve de la station de ski. Mais nous n'apercevons pas le train historique d'Artouste. Cela nous donne envie de revenir ici pour l'hiver.  


Le chemin de l'ancienne mine de cuivre est plat et dégagé. Il n'y aucune place pour bivouac, c'est pourquoi il est mieux d'atteindre la mine et les cabanes des Cézy. 
En fait, il n'y a qu'une seule cabane pour les randonneurs. L'autre maison au loin vers l'entrée de la mine est en fait une location pour les bergers. Nous avons d'ailleurs rencontré le couple de berger qui loue les lieux pour la saison. Ils élèvent de vaches, des moutons et des chèvres. Ils nous racontaient un peu leur vie, comment ils faisaient pour se ravitailler et autre. Leur cabane est assez bien équipé, il y a même l'eau potable avec un robinet et l'électricité. Il nous indique la source d'eau potable vers la bergerie, mais ils se proposent pour remplir nos bouteilles à leur évier dans leur maison.

 Bivouac et eau à la mine de cuivre, aux cabanes des Cézy

Nous repartons en direction de la cabane des randonneurs avant que l'averse n'arrive. La cabane a été reconstruite il y a quelques années. Elle est assez basse - attention à la tête - et assez bien isolée.  Il y a un partie pour les repas et une autre avec un matelas en bois pour dormir. Il y aussi des matelas en mousse. 
Nous avons donc dormi ici bien au chaud à l'abri de la pluie.


Et se retrouve bientôt pour la suite de notre périple sur le GR 10et sous la pluie!

Et vous, avez-vous déjà randonné? 
  Cia 

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GR10: De la cabane de Baigt-de-Saint-Cours aux lacs d'Ayous

mercredi, octobre 28, 2015

De cabane à cabane en passant par le col d'Ayous

Pour notre deuxième jour de randonnée, nous avons décidé de faire une petite étape pour profiter du paysage et aussi soulager mes pieds - je n'aurais jamais dû changer mes chaussures de randonnées. Nous avons une nuit assez courte en raison de la pluie qui nous a souvent réveillé.

Départ de la cabane de Baigt-de-Saint-Cours


Nous sommes parties en milieu de matinée de la cabane de Baigt-de-Saint-Cours en direction du col d'Ayous. Depuis la cabane, nous sommes le Parc National des Pyrénées et il faut donc respecter les règles de cet espaces. Nous avons pris la marche sur le sentier du Parc qui suit le gave sur la rive droite. Puis nous passons sur un pont pour arriver dans des pâturages qui montent progressivement. La marche se fait au bruit des cloches des vaches et des juments. La hourquette de Larry (1985 m) nous fait face. Le chemin semble long mais à chaque pas la hourquette se rapproche.





Repas + ravitaillement en eau : sur le plateau en dessous de la Hourquette de Larry

Nous nous sommes arrêtés manger sur le plateau juste en dessous de la Hourquette de Larry. Repos bien mérité pour mes pieds qui commencent à se faire fragiles. Il y a peu d'espace où trouver de l'ombre sur le plateau mais il y a un torrent d'eau fraiche et claire bien agréable. Mais en raison des pâturages, il vaut mieux mettre des pastilles de traitement. 
Après le repas, nous avons faite une longue pause pour profiter du lieu. 

Mais bon, il faut bien repartir pour atteindre en direction du col d'Ayous. La montée serpente avec plus de raideur. Nous arrivons d'accord à un premier petit col. Prenez le temps d'aller admirer la vue sur le pic de Larry. 

Nous avons continué sur le GR pour atteindre le col d'Ayous. Arrivés en haut, nous sommes récompensés par la vue à 360° impressionnante. Le beau temps était avec nous, nous en avons donc profité pour faire une pause et sortir les appareils photos. Nous avons une vue magnifique sur le Pic du Midi d'Ossau avec un premier plan les lacs d'Ayous. Le paysage est digne d'une carte postale. C'est pour moi, l'un des plus beaux paysages des Pyrénées que j'ai vu pour le moment. 





Pause au col d'Ayous 

Après nous sommes repartis très tranquillement en direction du lac de Bious-Artigues. Nous avions repéré la cabane du Col du Long d'Ayous sur notre carte, c'était donc notre destination du jour. 

En descendant du col d'Ayous, nous empruntons un sentier tortueux et rocailleux pour atteindre le lac Gentau, le lac supérieur. Des gens se baignent, des chevaux se promènent tranquillement. Cet endroit semble hors du temps. Cela nous donne même envie de nous arrêter ici pour profiter du refuge d'Ayous. Mais il est encore tôt, du coup nous continuons notre route.

Les paysages sont vraiment magnifiques. Nous nous sommes arrêtés souvent pour contempler les lacs, mettre les pieds dans l'eau, regarder le pic du Midi d'Ossau. C'est vraiment ce que je préfère en randonnée, profiter des paysages. 





Le chemin se poursuit en suivant les lacs, celui de Gentau, puis celui de Miey et enfin celui de Roumassot. Après être descendus par un petit passage rocailleux, nous arrivons dans une zone de pâturage, puis la forêt se dessine. C'est en bordure de forêt que se trouve la cabane de Col Long d'Ayous. Mais la cabane n'est pas viable car elle est extrêmement sale. Mais le terrain permet de bivouaquer correctement. Attention aux zones humides en cas de pluie.
Nous nous sommes endormis avec une trè jolies vue sur le Pic du Midi d'Ossau et au son de cloche de vaches.




Bivouac à la cabane du Col Long d'Ayous 


Et se retrouve bientôt pour la suite de notre périple sur le GR 10 avec un passage gourmand à Gabas.

Et vous, avez-vous déjà randonné? 
Autour de Cia 

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GR10: d'Etsaut au Parc National des Pyrénées

lundi, octobre 26, 2015


d'Etsaut à la cabane de la Baigt-de-Saint-Cours


Pour nos vacances d'été, cette année nous sommes retournés sur le GR10 avec M.Cia pour continuer notre découverte de ce célèbre chemin de grande randonnée. L'an dernier, nous avions été subjugué par les paysages et les rencontres faites, du coup nous avions très envie d'y retourner. Nous n'avions que 4 à 5 jours de disponible, il fallait donc choisir un chemin court, facile d'accès avec des arrêts de bus proche, et des solutions de replis. J'ai donc jeté mon dévolu sur le tronçon du GR10 entre Etsaut et Gourette, surtout pour le pic du Midi de la vallée d'Ossau.

Commençons donc notre voyage. Pour arriver à Etsaut, il nous a fallait presque une journée entière entre train et car. Au départ de Bordeaux, nous ne pouvions par arriver avant 15h38 à Etsaut. La prise en compte des temps de trajets d'arrivée et des points d'accès est très important quand on planifie une randonnée, on en reparlera dans un article. 
Le but de notre première jour était donc d'arriver à Etsaut et de nous avancer au maximum sur le GR10. Sur ma feuille de route, nous vision la cabane de la Baigt-de-Saint-Cours qui marque l'entrée du Parc National des Pyrénéens dans cette vallée. 3h de marche était indiqué sur le topo-guide. Comme l'an dernier, nous respections relativement les temps indiqué dans le livre,  j'avais construit notre nouveau parcours en fonction de ça. Grave erreur car on n'est jamais à l'abri d'un problème. Nous avions réussi à faire des sacs moins lourde - presque en autonomie pour les repas - mais ce sont mes chaussures qui nous ont perdus. 


Bon départ d'Etsaut, un petit village de vallée avec une place principale, quelques rues et quelques commerce. Il y a un grand point d'eau au centre du village pour se ravitailler et des commences pour se restaurer.  Pour rejoindre la première étape de notre voyage, le chemin de la Mâture, il faut suivre la route. En sortant du village, il y a un grand espace de picnic avec des tables, je suis sûr qu'on peut bivouaquer ici, le terrain y a l'air propice. 

Il ne faut pas beaucoup de temps pour rejoindre le chemin de la Mâture qui est un lieu assez fréquenter. C'est le lieu où nous avons croiser le plus de monde. Ce chemin est en partie creusé dans la paroi rocheuse. Observer bien la paroi et ses courbes qui sont les preuves du travail titanesque qu'il a fallu fournir pour saigner la montagne - et cela afin de transporter des troncs d'arbre. le chemin domine le fort de Portaler et offre de beaux panoramas sur les Gorges de l'Enfer de la vallée de Sescouée). C'est une voie étonnante pour le voyageur mais aussi fatigante. Ce chemin n'est pas d'une très grande difficulté mais il est en montée constante, du coup, il faut produire un effet très régulier. De plus, le terrain n'est pas plat ce qui maltraite les articulations et ce qui a eut un effet désastreux sur mes pieds. Nouvelles chaussures, pas de pansements anti-frottement + Chemin de la Mâture = pieds en compote pour Cécilia, et incidence sur tout le reste du voyage (ça aussi on en reparlera car cette année, je ne m'étais pas assez bien préparée pour le GR10).





Nous avons parcouru le chemin avec nos sacs à dos chargés à bloc et sous une chaleur de plomb. Cet endroit est magnifique, mais je n'ai pris aucun plaisir à le traverser, surtout que nous avion l'impératif de la tombée de la nuit pour trouver un endroit afin de bivouaquer.
 
Sortis du chemin, nous arrivons dans une partie boisée qui continue de montée jusqu'aux Granges. A cet embranchement, il est possible de retourner vers Etsaut via le col d'Arras ou de continuer sur le GR 10. Nous avions continuer jusqu'à l'embranchement du pont des Trungas, qui était utilisé autrefois pour transporter les troncs d'arbres d'une rive à l'autre de la vallée. Cette partie est très facile, on avance vite car elle est relativement plate. 




Pause à l'embranchement du pont des Trungas

Après l'embranchement, il faut monter une partie assez raide en forêt. Ensuite, nous marchons dans un sous-bois qui est très reposant car assez plat et à l'ombre. Avec les fortes chaleurs d'août, l'ombre était la bienvenue. Nous arrivons sur une partie dégagée qui commence à monter - et nous avons trouvé des mûres. A partir de ce moment, la montée sera constante jusqu'à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours. On suit le gave d'un côté ou de l'autre pour arriver à une porte de pâturage. C'est le signe que le parc national des Pyrénées n'est plus très loin. Un petit effort supplémentaire à fournir pour arriver à la cabane et notre repos bien mérité. 


A la tombée de la nuit, nous arrivons à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours, nous avons donc mis 4h30 de marche pour arriver ici au départ d'Etsaut. C'est plus que décrit dans le guide, mais il faut savoir avancer en fonction de ses capacités, en plus je m'arrête toutes les 5 minutes pour prendre des photos. 

Repas et nuit à la cabane de Baigt-de-Saint-Cours

La cabane est en bonne état, assez bien entretenu même s'il y avait quelques déchets. C'est la plus spacieuse dans laquelle nous avons dormi cet été. Elle est composée d'une pièce unique avec une table et des bancs, un espace pour poser ses matelas et également d'un étage avec de vieux matelas. Nous avons dormi à l'étage car un autre couple occupé le bas de la cabane, autant vous dire qu'il ne faut se poser de questions sur les éventuelles rencontres arachnides que vous pouvez faire. J'ai dormi en total sarcophage pour me rassurer. Mais en tout cas, j'étais très contente d'être dans une cabane en raison des orages et des pluies diluviennes de la nuit.


On se retrouve bientôt pour de nouvelles étapes sur le GR 10 

Et vous, allez-vous à la montagne l'été? Où passez-vous vos vacances?
  Cia
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